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[Validation] Killsmith's Sexual Saviour

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[Validation] Killsmith's Sexual Saviour Empty [Validation] Killsmith's Sexual Saviour

Message par Halo Of Flies Jeu 9 Oct - 20:46

Après un premier album solo écrit en 1974-1975 et finalement édité en 1999 : "PLATINUM GOD", Neal Smith nous livre ici un second album très personnel sous le nom de KillSmith

(Pour se le procurer, voir les infos sur le flyer ci-dessous)



SEXUAL SAVIOR CD


[Validation] Killsmith's Sexual Saviour KIllsmithJacket01[Validation] Killsmith's Sexual Saviour KIllsmithJacket02

[Validation] Killsmith's Sexual Saviour KillsmithCD


Les Titres :
1 - Leave Me Alone
2 - Sexual Savior
3 - Disturbed
4 - Beware Of The Dog
5 - Naked And The Raw
6 - Can't Get You Outta My Skull
7 - Monsters In The Attic
8 - How Do You Bleed ?
9 - Thrill Thrill Thrill Shoot To Kill
10 - Dynasty Of Darkness
11 - Human Evolution


Les Crédits et Infos :
Label : Kachina Records
Numéro de catalogue : NS92347006
Date d'édition : 14 février 2008
Publication : Neal Smith Music Inc. BMI © 2008
Production et arrangements : Neal Smith et Peter Catucci
Engineering : Peter Catucci (Rock Wall Studio)
Mixage : Jeff Cannata (Oxford Circus)
Masterisation : Phil Magnotti
Photographies : Jayson Byrd (ByrdStudio)
Design : Rick Helming
Producteur exclusif : Neal Smith
Paroles et musique : Neal Smith
Durée totale : 57:21


Les Musiciens :
KillSmith (Lead Vocal, guitar sur les titres 1-2-3-5-6-7-8-9-10-11, acoustic guitar sur le titre 4)
Fingers Smith (Bass synth sur le titre 4, synth keys sur les titres 7-11)
Rattlesnake Smith (Drums sur les titres 1-2-3-4-6-7-8-9-10, synth drums sur le titre 5, Synth percussion sur le titre 11)
Tommy-Gun Crowley (Lead guitar sur les titres 1-3-5-7-9-10)
Lord Bryan Morrell (Lead guitar sur les titres 2-6-7-8 )
Peter The Cat (Bass guitar sur tous les titres, back up vocals sur les titres 2-3-4-5-6-10-11)
Pete Keys Hickey (High synth sur le titre 4)
Killer, Peter, Rose, Max et Ian (Background vocals sur le titre 11)

Le Matériel :
1956 Les Paul Jr (sur les titres 1-2-5-8-9)
1962 Stratocaster (sur le titre 7)
1966 Airline (sur les titres 3-11)
1972 Flying Vee (sur les titres 6-10)
1976 Martin (sur le titre 4)


[Validation] Killsmith's Sexual Saviour Killsmithflyer
"KillSmith's Sexual Savior promo flyer"


______________________________________________________________

SEXUAL REVIEW PAR SERGE NADEAU



Dernière édition par Halo Of Flies le Jeu 25 Déc - 13:59, édité 1 fois
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[Validation] Killsmith's Sexual Saviour Empty Re: [Validation] Killsmith's Sexual Saviour

Message par Halo Of Flies Mar 21 Oct - 19:28

NEAL SMITH'S INTERVIEW PAR NIGHTWATCHER

28 Septembre 2008


NHOR : J’aimerais parler un peu du nouvel album qui vient juste de sortir sous le label Kachina Records, Killsmith’s “Sexual Saviour”… La première chose qui marque lorsqu’on l’écoute pour la première fois, c’est la noirceur de l’album… Serais-tu d’accord avec cette impression ?

Neal Smith : Je suis 100% d’accord. En fait, cela a dévié progressivement dans cette direction. Alors que la musique était en partie composée, j’ai conçu le concept de Killsmith parce que je ne voulais pas être simplement “Neal Smith”. Je pense que cela a pris cette tournure parce que il y avait un besoin d'identité singulière. J’aime tous les morceaux que nous jouions avec Alice Cooper, mais d’après moi, les hits que nous avons enregistrés avaient un rapport avec une fin ultime, ce qui permit d'offrir aux fans des titres comme « Black Juju », « I Love The Dead », « Killer », « Halo Of Flies »… « Dead Babies ». C’est de là que j’ai toujours puisé mon inspiration tout comme c’est ce qui fait que j’aime vraiment l’Alice Cooper Band. Donc lorsque le projet commençait à prendre forme, et que cela évoluait pour se diriger dans une direction sombre, je me suis dis, allons-y et voyons ce que cela donne.

NHOR : Quel était ton état d’esprit lorsque tu as écrit les chansons ? Avec des titres comme « Leave Me Alone », « Disturbed », « Dynasty Of Darkness », « How Do You Bleed »… A en croire ces titres, cela ne fait en tout cas aucun doute que tu n’allais pas faire un album de Pop…

NS : C’est une étude d'un coté plus obscure, une sorte d’hommage à l’identité sombre qu'était Alice Cooper. Je pense que beaucoup de gens ont oublié combien les parents étaient terrorisés par le groupe dans les années 70. Alice a en quelques sortes acidulé cet aspect au cours des années : il joue au golf, il va à l’église… et c’est bien. Cela a sauvé sa vie, et que Dieu le bénisse pour cela, c’est phénoménal. Mais lorsque j’étais membre du Cooper, je portais trois revolvers sur moi parce que j’étais tellement paranoïaque à l’idée de me faire tuer. Je les transportais dans mon sac, dans l’avion. A cette époque, tu pouvais porter tout ce que tu voulais. J’avais trois pistolets avec moi. Lorsque nous avons joué à l’Hollywood Bowl, je les avais aux pieds ma batterie. Les gens ont oublié cela, et personne n’en parle. Mais c’est ce qui a construit ce groupe. Je veux dire, les Stones étaient une chose, les Doors étaient une chose, et ces groupes devenaient à chaque fois un peu plus sombres. Les Doors étaient obscures, ils avaient de bonnes paroles et une musique morose, sans aucun doute, mais ils n’ont jamais tué Jim Morrison sur scène. Imagine, rien qu’avec ce seul détail, et en déclarant des choses comme sur « Dead Babies »… - qui, encore une fois, n’est pas une éloge pour assassiner des bébés, mais traite des enfants abusés –. Lorsque vous prettez attention aux paroles que j’ai écrites sur toutes les chansons de cet album, il s’agit plus d’une étude que quoi que soit d’autre. C’est plutôt un scénario de genre fantaisiste.

NHOR : C’est un album très intransigeant, à la fois en termes de musique et de paroles. Il y a une ambiance noire et menaçante, mélangée à une teneur sexuelle qui, très probablement, le rendra incompatible avec la plupart des playlistes de radios. Ceci étant dit, as-tu essayé de pousser un peu plus loin les frontières avec cet album ? La chose la plus sure aurait été de faire un album sonnant Classic Rock, mais tu n’as pas fait cela…

NS : Et je ne l’aurais pas voulu. Nous sommes en 2008, et je pense que si le groupe Alice Cooper serait toujours réuni, et que si nous enregistrerions de nos jours et à nos âges, je ne ferais pas quelque chose qui serait qualifié de “commercial”. Quelque ce soit. Personne n’a jamais pensé que nous étions un groupe “commercial” alors que nous vendions des millions de disques. Donc je ne sais même pas ce que cela veut dire. Tout ce que j’ai essayé de faire, c’est d’écrire des chansons et de produire quelque chose. J’en ai contrôlé chaque aspect, depuis le concept de l’album, la production, la musique, l’écriture des chansons et le montage de la jaquette. Je voulais juste faire quelque chose pour mon plaisir, c’est tout ce qui m’importait. Et si quelqu’un dit « quel public essayes-tu d’atteindre ? », je répondrais que je ne sais pas quel public j’essaye d’atteindre.

Lorsque j’ai écrit la batterie sur « Billion Dollar Babies », j’ai écrit ce que j’aimais. Je ne me préoccupe pas des intérêts commerciaux. La seule chose à quoi je songe lorsque j’écris serait de me dire, en tant que batteur, ou si des batteurs écoute cela, vont-ils se dire “ C’est vraiment cool ”. Parce que, pour moi, les batteurs sont les musiciens les plus cool qu’il y ait sur terre. Vraiment. Les clavieristes m’endorment. Malgré qu’il en existe des formidables, leur personnalité m’endort. J’ai joué des claviers et du synthétiseur sur cet album, mais ce gars joue vraiment quelques bonnes choses sur l’album. « Beware Of The Dog »… Je ne sais pas si je devrais dire que c’est le morceau le plus commercial, mais c’est probablement celui de l’album qui séduirait le plus les radios.

NHOR : Tu as écrit toutes les paroles de l’album. D’où tires-tu ton inspiration lorsque tu écris ? Il semblerait que certaines paroles soient basées sur de vrais évènements de la vie, comme la débauche Hollywoodienne servant de toile de fond à « Naked And The Raw ». Quel en est la part qui est basée sur des faits réels ?

NS : Avec « Nacked And The Raw », avant tout, je voulais une chanson qui sonnait vraiment Euro Tech sur l’album pour, en quelques sortes, casser le rythme. Une fois de plus, j’ai joué toutes les guitares rythmiques sur l’album, donc tout cela reste cohérant, à l’exception de celles de « Beware Of The Dog » et « Human Evolution ». Mais l’idée pour « Naked And The Raw », si tu fais attention à tous les noms de femmes dans le morceau, ce sont toutes des starlettes, des stars de film et des actrices des années 80, 60, 70, 80 et 90.

NHOR : C’est vrai, tu fais référence à Jayne mansfield, Marilyn Monroe, Brigitte Bardot…

NS : J’ai juste utilisé les prénoms, mais le tout est une sorte de Babylone hollywoodien avec quelques unes des plus belles femmes qui n’ont jamais été à l’écran, et c’était là mon inspiration pour cette chanson. C’était aussi une espèce de trip égocentriste… Bon, pas vraiment un trip égocentriste, mais plus une fantaisie. Tu n’es pas juste seulement avec une seule à la fois, tu es avec deux à la fois. Donc chaque couplet, chaque phrase qui fait allusion à prendre du bon temps avec deux femmes, ce n’est pas juste deux femmes, ce sont deux femmes qui sont parmi celles des plus belles, les femmes les plus sexy qui n’ont jamais existé sur la planète.

NHOR : Donc, c’est aussi plutôt comme une célébration de l’excès de l’époque…

NS : Dans un certain sens, mais encore une fois, étant donné que nous sommes tous de grands fans de vieux films de cinéma, il y a toujours une profusion d’informations issues ne serait-ce que des films. Donc je dirais que cette chanson en particulier concerne plus l'étude, ou d’une célébration si tu préfères, des starlettes.

NHOR : Il y a aussi un discours socialement ironique sur cet album, particulièrement sur le dernier morceau « Human Evolution » qui ressemble surtout à une sombre variante déformée ou un jumeau diabolique de « We Didn’t Star The Fire » de Billy Joel, avec le contenu de son texte qui parle du Top 100 des histoires du 20ème siècle. Comment t’est venue l’inspiration pour les paroles de ce morceau ?

NS : En vérité, j’ai trouvé ces 100 évènements dans un journal. C’était le dernier journal qui ait été imprimé là où j’habitais dans le Connecticut en 2000. J’ai vu tous ces évènements, et je me suis dit, “ Oh mon Dieu! ”. C’est le Top 100 des choses qui se sont déroulées durant le 20ème siècle, qui est plus ou moins le siècle durant lequel j’ai vécu. C’était juste extraordinaire. Cela allait des Beatles à Hitler et la seconde guerre mondiale, en passant par le vaccin contre la Polio. Des choses qui se sont déroulées et qui ont pesées sur l’histoire, et que ce soit bon ou mauvais, ce sont toutes des parties qui témoignent de notre évolution. C’est à ce moment là que j’ai pris conscience que, par-dessus tout, bon ou mauvais..., c’était comme un guépard dans la jungle qui va tuer sa proie. Ce n’est pas bon ou mauvais, c’est juste comme cela. C’est l’instinct de survie, et c’est comme une sorte de chose différente.

Mais ces choses se sont produites, et si tu regardes à cela de façon binaire, c’est le sens même de l’évolution humaine; c’est donc sous cet angle que j’ai pris ces choses qui ont vraiment eu lieu. Du naufrage du Titanic, l’une des plus grandes tragédies de l’histoire de la civilisation moderne, à l’envoi d’un homme sur la lune. Ces évènements sont tous énormes à leur façon et cela représentatit pour moi simplement un large éventail d’informations sur lesquelles travailler. Comment cela peut-il inspirer une chanson qui résumerait tous ces évènements ? Bon ou mauvais, ce n’est pas à moi de le dire. Mais il y a eu des choses extraordinaires qui se sont déroulées durant le siècle dernier. Je suis sure que bien d’autres se dérouleront encore durant ce siècle. C’est juste de la nourriture pour mes pensées lorsque j’écris. Comme tu peux le dire, je n’écris vraiment pas des histoires d’amour. D’autres chansons de l’album ont un discours social dans autre registre, mais c’était une chanson amusante. Cela m’a pris beaucoup de temps à l’écrire. C’était l’une des premières chansons que j’avais commencées et l’une des dernières que j’ai terminées. Les paroles se devaient d’être parfaites.

NHOR : Combien de temps cela t’as vraiment pris pour écrire l’album du début à la fin ?

NS : Cela m’a pris quatre ans. Si l'on compte depuis la fois que j’avais vraiment sérieusement commencé à l’écrire jusqu'à mettre les titres ensembles pour le terminer et le sortir en Février dernier.

NHOR : Maintenant, parlons du packaging de l’album et de l’ensemble… comme le choix du titre : il y a beaucoup de photos de femmes légèrement vêtues, et il y a plutôt peu de références sexuelles très manifestes dans les paroles. Cela voudrait-il dire que tu as fait attention à ne pas être fiché sexiste par la police ?

NS : Sexiste ? Je l’étais à l’époque de l’Alice Cooper Group (rires!). Le groupe le plus sexiste au monde. J’aime les femmes et les glorifie. Mes parents ont divorcé lorsque j’étais à l’école élémentaire, et ma mère m’a élevé avec ma sœur, ma sœur s’est bien sûr mariée à Dennis Dunaway. Ma mère nous a élevé et était l’unique source de revenus pour notre foyer. Donc personne ne peut me donner de leçon sur les droits de la femme. C’est aussi glorifier la sexualité féminine. Je ne suis pas gay, donc je ne vais pas célébrer les hommes, je te le dis !

La chanson « Sexual Savior » est une fois encore une chanson fantaisiste, qui a dû ou pas m’être inspirée par une personne qui vit encore ou non. Je ne mets pas de limites à ce que je fais. Comme dans le livret pour « How Do You Bleed », il y a une superbe fille avec une tronçonneuse prête à ouvrir en deux la tête d’une autre fille, les yeux bandés. Ce n’est pas moi qui tiens la tronçonneuse. Je ne veux même pas entamer le débat sur la censure car je suis la personne la plus libérale au monde, et serait d’accord avec tous ce que les gens racontent, mais lorsque cela concerne l’écriture… la création de films, la musique, les livres, si quelqu’un ne les n’aime pas, ils n’ont qu’à pas les lire, les regarder, ou les écouter. C’est tout ce que je peux en dire. C’était vrai avec Alice Cooper aussi.

[Validation] Killsmith's Sexual Saviour HowDoYou [Validation] Killsmith's Sexual Saviour Beware

Mais j’ai pris un grand plaisir à faire cet album. Il y a onze chansons sur le CD, et je voulais surtout onze couvertures d’album. Tout comme pour « Beware Of The Dog » où le premier modèle est à cheval sur le second, et l’autre à quatre pattes, avec une laisse et un collier de chien. C’était l’idée de mon photographe. Il est malade et je l’adore. Les filles étaient tellement ‘dedans’, c’était effrayant. C’était réellement une formidable séance de photos, mais j’ai seulement retenu celle là. Je voulais que ce soit plus visuel. Je sais que l’on peut télécharger de la musique sur un iPod, et l’album est disponible au téléchargement sur CDBaby, mais je suis très visuel, et j’aime avoir quelque chose qui va avec la musique plutôt que juste l’écouter. Il n’y a rien de mal à cela, parce que tu peux en faire ce que tu veux, mais c’est amusant à regarder. Sylvia est le nom de la fille qui porte le T-shirt mouillé « Sexual Saviour » pour le titre « Sexual Saviour ».

[Validation] Killsmith's Sexual Saviour Savior



Dernière édition par Halo Of Flies le Mer 22 Oct - 22:18, édité 1 fois
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Message par Halo Of Flies Mer 22 Oct - 21:28

NHOR : Quelles sont tes chansons favorites de l’album et pourquoi ?

NS : Je les aime toutes, mais particulièrement « Sexual Saviour », parce que je pense que c’est la plus outrageante de l’album. J’aime « How Do You Bleed », parce que pour moi c’est la chanson avec le meilleurs discours social que nous avons ici. Elle parle de la peine capitale. Je suis une de ces personnes qui pense que Charles Manson devrait être mort et non vivant, parce que j’ai vécu cela. Nous étions dans les environs de la Californie lorsque tous ces évènements ont eu lieu en 1969. Je pense que toute personne qui cause une si grande peine et tant d’horreur pour les gens ne devrait pas avoir le droit de vivre. Il arrive un certain moment, lorsque vous sortez de prison, votre dette n’est pas acquittée, parce que vous avez causé tellement de dommages à la société. Mais la chose la plus merveilleuse de ce pays c’est que n’importe qui peut avoir sa propre opinion. Et si quelqu’un veut laisser une personne en prison à vie, c’est super. Mais lorsqu’ils ont accès à internet ou ce genre de truc, et probablement que Manson a accès à internet… et je ne parle pas juste de Manson, il y en a bien d’autres, comme Ted Bundy qui a été autorisé à vivre longtemps.

Mais c’est intéressant parce que les gens essayent toujours de faire abolir la peine de mort, mais je ne suis pas l’un d’entre eux. Je ne veux pas généraliser, mais je pense sans aucun doute que c’est un moyen de dissuasion. Je veux dire qu’avant d’atteindre l’age de 40 ans, il y a probablement quelqu’un que tu aimerais bien tuer (rires!). Mais la plupart des personnes ne le ferait pas. Tu ne passes pas à l’acte. Cela pourrait être quelqu’un qui te grille une priorité, peut importe la raison. Mais à un moment de ta vie, cela t’est probablement arrivé. Mais 99,9% de la population s’y sont résignés. La raison est parce que c’est un moyen de dissuasion. Au lieu de cela, moi je me venge en tapant sur un coussin (rires!). Il y a simplement certaines lois, certains commandements que, naturellement, tu ne violes pas. Si quelqu’un les viole, c’est qu’il est allé trop loin et qu’il s’est laissé aller. « Monster In The Attic » est un morceau que j’aime pour la batterie. J’ai pris du plaisir à jouer la batterie sur ce titre. « Thrill Thrill Thrill Shoot To Kill », j’aime la photo qui est associée à cette chanson. J’ai toujours voulu faire quelque chose dans le style de James Bond. Ce sont les chansons que je serais le plus tenté de préférer. « Beware Of The Dog » est un peu différente avec la guitare accoustique.

[Validation] Killsmith's Sexual Saviour Killsmith

NHOR : C’est un joli contraste…

NS : Oui, et j’aime faire cela. J’avais une sensation que j’ai essayé de garder tout au long de l’album. Je pensais faire en sorte que les voix soient assez régulières sur tous les morceaux, ou pas du tout. Une fois de plus, j’ai créé un personnage, un personnage très puissant, quelque chose qui attire ton attention.

NHOR : Qu’est-ce qui te réjouirait au point de vue des ventes pour cet album, et es-tu satisfait des critiques que tu as reçues jusqu’à maintenant ?

NS : Pour moi, les critiques ont été positives de la part des gens qui ne s’attendaient vraiment pas d’un tel album de ma part, et c’est plutôt le noyau dur des fans de longue date qui ne l’aime pas… Ca me va. Je ne visais aucune cible, mais je suppose que quiconque ait acheté « Welcome To My Nightmare », n’aimerai certainement pas cet album. Mais les vrais fans devraient l’aimer. C’est si différent, c’est comme comparer des pommes à des oranges. C’est un animal totalement différent de ce que j’ai pu faire de part le passé. Je dirais, peut être parce que j’ai joué sur le deuxième album des Plasmatics, « Beyond The Valley Of 1984 », que j’ai vraiment essayé de convaincre Ritchie Scott à jouer de la guitare sur cet album, mais il avait d’autres priorités; j’ai essayé d’avoir le feeling des gars qui ont joué de la guitare pour moi. Juste un truc qui déchire, un coté punk. « Dinasty Of Darkness », j’aime le solo de guitare sur ce morceau. Nous avons essayé de faire un solo d’enfer, et cela a marché. Des sons incroyables, l’étendue d’une seule note. J’aime également le style militaire de la batterie sur ce morceau. Mes origines viennent des fanfares des High Schools. J’ai toujours réservé une place prédominante pour la batterie dans tout ce je fais. Cela m’amuse, batteur que je suis.

NHOR : As-tu pensé à monter un groupe et entamer une tournée pour cet album ?

NS : Et bien, j’y ai pensé bien sûr, et tu as parlé du succès… J’ai discuté avec quelques distributeurs, un basé dans le Sud-Ouest. Une autre chose que je pourrais faire pour la promotion serait quelques vidéos. C’est plus ce que j’aurais tendance à faire plutôt que de me lancer sur les routes. Ce n’est certainement pas impossible à faire, mais j’attends la bonne occasion. Je pense plutôt qu’à ce stade j’aurais plus de plaisir à tourner quelques vidéos. Je garantie qu’au moins une ou deux filles du booklet seront dans ces vidéos. Je leur demanderai sans doute aussi d’amener leurs amies. Aussi, c’est une sorte d’album qui répond à ma crise de la quarantaine, la moitié de mon espérance de vie, avec des connotations sexuelles et tout cela. Je sais, je viens d’avoir 61 ans, cela veut donc dire que je devrais vivre jusqu’à 120 ans (rires!). C’est comme pour le reste, j’ai attendu quelque temps pour faire mon album basé sur ma crise de la quarantaine.

NHOR : Cela fait partie de la fin du processus qui mène à être un rockeur…

NS : C’est tout à fait vrai. Tu as mis le doigt dessus, c’est vrai.

NHOR : Il y a quelques Noëls de cela, toi, Michael Bruce et Dennis Dunaway avez rejoint Alice pour une mini réunion au Christmas Pudding annuel d’Alice à Phoenix. Quel effet cela a fait de vous voir se retrouver de nouveau ensemble, et y a-t-il de sérieuses discussions autour du fait de vous réunir à quatre pour un album ou d’autres concerts ?

NS : Nous nous sommes réunis tous les quatre à Phoenix, Alice a son restaurant dans cette ville, Cooperstown, et nous l’avions déjà fait à l'occasion du second Glen Buston Memorial Weekend célébrant la vie de Glen après qu’il nous ait quitté. C’était en 1999. C’était vraiment la première fois que nous jouions ensemble depuis que nous sommes descendus de scène en Amérique du Sud en 1974. Cela faisait donc 25 ans. En tout cas, Dennis et moi, avec le groupe Bouchard, Dunaway and Smith, jouions les tubes. Michael joues les tubes. Donc être ensemble juste pour jouer ces mêmes tubes, même sans une seule répétition n’était pas un défi pour ce concert. Mais pour le Christmas Pudding nous voulions quelque chose d’un peu plus rodé. Mike et moi avions quelques musiciens et avons travailler un week-end entier, ensuite Dennis nous a rejoint et a travaillé une journée avec nous, deux répétitions. Ensuite nous avons fait le concert. Donc c’était beaucoup plus travaillé que de se réunir et jouer au Cooperstown. Tout le monde s’est retrouvé, et c’est toujours aussi bien. Sans aucun doute, c’était fantastique, c’était comme si les années n’avaient pas passé. Je ne pense pas que ce soit exceptionnel pour des gens qui ont partagé le type d’expérience que nous avons vécue.

Mais pour ce qui est du futur, c’est vraiment… Nous pensons sans cesse à faire les choses comme elles le devraient. Cela pourrait être une bonne chose. Bien sûr, il y a eu des discussions sur ce sujet. Si cela se fera? Je n’en sais rien. Il y a toujours des échanges là dessus. Enregistrer, je ne sais pas. J’aimerais faire ce que Cream a fait. Trois concerts dans la même ville ou au même endroit, puis trois autres dans une autre ville, et c’est tout. Sortir un CD et un DVD. Parce qu’il y a beaucoup de fans qui n’ont jamais vu le groupe à part sur de vieux documents vidéos, ce qui est super, et je suis heureux que cela puisse être possible. C’était extraordinaire tout ce qui n’a pas était fait pour notre groupe. Nous parlons de projets, mais si quelque chose verra encore le jour, je n’en sais rien. Je suis certainement le plus optimiste du groupe. La seule raison pour laquelle je le suis, c’est que je suis aussi un homme d’affaires. Grâce à cela, je n’abandonne jamais lorsque qu’il y a la possibilité de faire quelque chose qui serait vraiment amusant. Nous verrons. Il y a cinq ans de cela, certains d’entre nous n’auraient jamais pensé que nous nous serions réunis de nouveau, mais nous avons récolté 150 000 dollars en une soirée pour aider l’association caritative d’Alice. Nous sommes tous très fiers de cela, donc c’était cool de le faire. Nous verrons ce que nous réserve le futur.

NHOR : A quand remonte ta dernière discussion avec Bob Ezrin ? J’ai eu vent de rumeurs, il y a quelques années, qu’il s’était fortement impliqué pour réunir le groupe originel. Ces rumeurs sont-elles vraies et si tel en est le cas, jusqu'où cela a été ?

NS : Bob a habité ici, dans le Connecicut. A l’époque, je l’ai aidé à trouver une maison ici. Il y a vécu quelques années, et durant cette période nous nous côtoyions et discutions beaucoup. Là encore, il y avait toujours des conversations sur le sujet et, que je sache, Bob a toujours été impliqué dans tous les projets dont nous parlions. Que ce soit d’enregistrements, ou de projets de concerts où il jouerait des claviers avec nous. Bob a toujours été le sixième membre du groupe. Je l’aime comme un frère. Si il voudrait couper les ponts, cela serait son choix, mais en ce qui me concerne, il sera toujours invité à participer à tous nos projets. Au début des années 90, je me suis déplacé pour la première fois en Arizona pour revoir Alice, puis je me suis rapproché de Mike et Glen… Malheureusement, je n’ai pas fréquenté Glen longtemps, et six jours après l’avoir revu, il disparaissait, c’était incroyable, il y avait toujours cette complicité avec le groupe. Je ne sais pas ce qui se passera, mais la chose la plus importante c’est que nous restons amis, et si nous avons besoin de l’aide de l’un d’entre nous, il est toujours là.

NHOR : Lorsque Michael, Dennis, Alice et toi vous êtes réunis, as-tu encore ressenti la camaraderie que vous aviez à l’époque ?

NS : Tu n’en reviendrais pas. C’est dur de nous faire taire. Tu n’as qu’à nous mettre dans la même pièce… Par exemple, lorsque nous étions ensemble en Arizona en décembre 2006, il avait là une occasion en or car il avait invité l’ingénieur du son de « Nights With Alice Cooper ». Il brancha un micro et commença à enregistrer la conversation que nous avions à quatre, et c’était juste de la folie, de la stupidité ou du génie, je ne sais pas ce que c’était en fait. Mais c’était un chaos sans pareil, ou peut être les trois à la fois. Mais c’était très amusant. Tout le monde essayait de se rappeler d’anecdotes et Alice qui sort “ Les gars, à chaque fois que vous essayez de vous souvenir d’une histoire, elle est fausse ”. “ Quoi ? C’est ton point de vue (rires!). Peut être que c’est TOI qui te trompes ”.

NHOR : Il y a toujours trois versions de chacune des histoires… la tienne, la mienne et la vérité…

NS : C’est vrai, c’est exactement cela. Dois-je rappeler à tout le monde que cette remarque vient d’une personne qui dit depuis des lustres avoir été Eddie Haskell (rires!). Donc, je n’ai plus qu’à me taire.

NHOR : Dans le même registre Neal, il semble que tout groupe qui a connu le succès revient sous une forme ou une autre, que le chanteur originel soit toujours avec eux ou on. C’est une question hypothétique, mais as-tu déjà envisagé de continuer dans le groupe Cooper sans Alice, et quelle est ton opinion sur les groupes qui font cela, comme les Doors par exemple ?

NS : Ce qui est sûr, c’est que la situation des Doors est quelque peu différente car Jim Morrison n’est plus de ce monde. Nous avons été approché avec un projet de faire quelque chose avec un sosie d’Alice, et crois moi, si tu me connais, cela ne se serait jamais fait. Je ne ferais jamais cela même dans un million d’années. Je n’en ai pas le besoin. Je réussi dans le marché immobilier, et je n’ai pas besoin de faire n’importe quoi pour de l’argent. J’ai de la chance de ce coté là. Et, par-dessus tout, je ne ternirais jamais la réputation du groupe. Donc il n’est pas question que je fasse ce genre de chose. Mike, Dennis et moi, nous avons monté le groupe Billion Dollar Babies dans les années 70, et nous avons joué ensemble à plusieurs reprises depuis et nous avons toujours eu plaisir à le faire. Mais ce n’est pas en soit quelque chose qui m’intéresse, essayer de faire perdurer quelque chose comme cela avec nous trois. Je ne suis pas à l’aise pour le faire.

Le coté amusant de Bouchard Dunaway and Smith était que nous ne jouions pas uniquement des morceaux de l’Alice Cooper Band, mais aussi d’autres de Blue Öyster Cult. Donc c’était plutôt marrant à faire. C’était un mélange soigné de deux groupes. Le registre était d’autant plus important et cela attirait deux publics de fans différents. C’était plutôt intéressant et je me suis terriblement amusé. Comme pour « Don’t Fear The Reaper », nous en avons fait une version qui laissait penser que c’était plus les Doors qui étaient en train de l’interpréter. C’était joué de manière plus rapide que l’original. Lorsque j’entends une chanson, je me fiche de la manière donc elle a été écrite à l’origine, je la joue de la manière qui est la mienne. Je m’en fais ma propre interprétation. Cette chanson cassait tout, c’était super quand on la jouait. Ces choses là m’intéressaient, mais je ne suis pas vraiment intéressé à faire quoi que ce soit qui ressemble à Alice Cooper sans Alice. Soit je veux le faire à 100%, soit pas du tout.

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Message par Halo Of Flies Jeu 23 Oct - 21:15

NHOR : Donc en 1975, quand Alice a fait son album solo « Welcome To My Nightmare » durant le break qui suivit la tournée « Muscle Of Love » et qu’il n’est pas revenu au sein du groupe, il n’a jamais été envisagé de continuer avec un autre chanteur ?

NS : Pas réellement. C’est pourquoi Dennis, Mike et moi avons lancé Billion Dollar Babies. Nous avons juste évité un énorme procès. Nous avons été poursuivis par Warner Brothers parce qu’Alice avait dénoncé le contrat et ne reviendrait pas avec nous. Nous aurions pu donc avoir un énorme procès que nous n’aurions pas gagné car le nom « Alice Cooper » appartenait à nous cinq. Il l’a conservé et nous avons fait des arrangements. Tu ne claques pas la porte juste comme cela, crois moi. Il y eu beaucoup d’échanges juridiques à ce moment là. Lorsque la poussière est enfin retombée, la seule chose qui me souciait c’était que finalement nous restions toujours amis. C’était la seule chose importante pour moi. Le groupe, lorsque nous avons arrêté, était au sommet. Nous étions célèbres, à l’opposé d’un groupe qui finit par perdre de la vitesse au bout de vingt ans de carrière. Je n’ai pas de problème avec cela, je suis un survivant, je suis toujours positif. Je pense juste que nous avons déçu les fans en arrêtant trop tôt, et en sacrifiant la musique que nous aurions pu continuer à écrire. C’est la seule chose qui en quelque sorte me déçoit personnellement.

NHOR : Cooper, le groupe originel, partageait une certaine amitié avec Jimi Hendrix. Quel genre de personne était Jimi ?

NS : Nous avons fait la fête avec lui par quatre fois. C’est celui que je connais probablement le plus parmi tous ceux qui ne sont plus de ce monde. J’ai rencontré Jim Morrison à plusieurs reprises, j’ai rencontré Janis Joplin une fois, mais avec Jimi, nous nous fréquentions et faisions la fête. Le groupe et lui avons traîné ensemble trois fois, lorsque que je suis descendu le voir jouer dans un endroit qui s’appelait The Experience à Los Angeles en 1969. C’était la dernière fois que je l’ai vu. C’était plutôt quelqu’un de cool. C’est une légende pour moi. Il est le guitariste n°1 qui n’ait jamais foulé le surface de cette terre. Comme je l’ai dit dans le livre que je suis en train d’écrire, la seule personne la plus cool que Jimi qui n’ait jamais exister était Jesus Christ. Je suis sans aucun doute impressionné par ce qu’il savait faire. Il était extraordinaire. Il était plutôt décontracté. Il aimait lever le pied, prendre quelques bières, fumer de l’herbe.

Lorsque que nous étions à Tucson, il y avait les cinq membres de notre groupe et les trois membres de leur groupe. Nous partagions la même pièce, celle occupée après le concert qu’ils donnèrent au début de l’année 1968. Ils devaient jouer dans un club qui s’appelait le VIP Club. C’est dans ce même club que The Spiders et The Nazz sont devenus vraiment célèbres en Arizona, à Phoenix. Il était devenu si important qu’ils en ont aussi ouvert un à Tucson. Avant même que je ne rejoigne le groupe, nous avions l’habitude de nous y rendre pour y faire la fête. The Experience venait juste de jouer à Phoenix pour aller ensuite à Tucson, à cette époque notre groupe s’appelait déjà Alice Cooper. Bref, nous nous sommes retrouvés là. Ils étaient supposés jouer dans ce club, mais ils avaient vendu tellement de tickets que le seul autre endroit disponible à ce moment là était une salle de bowling. Les fans devaient alors s’asseoir sur les pistes et se tourner vers le fond de la salle. Ils improvisèrent une scène à cet endroit, et c’est là où ils jouèrent, dans une salle de bowling. L’endroit était comble, bourré à craquer, et ce fut un concert extraordinaire.

Après cela, nous somme retournés à l’hôtel et avons traîné ensemble toute la nuit, et nous nous sommes défoncés avec eux. Mitch et Noel ont pris des cocktails de médicaments durant toute la nuit. A l’époque, nous essayions tous tout ce qui nous tombait sous la main, mais je n’aurais jamais mélangé ces choses là. Mais eux continuaient simplement à prendre différentes sortes pilules qu’ils sortaient de leurs poches et les avalaient comme des bonbons. Je me disais : “ je ne sais pas sur quelle planète il doivent être ”. Je n’ai jamais vu un autre groupe être aussi libéré que des gars là. Mais ils étaient toujours cool et cohérents.

NHOR : As-tu déjà eu l’occasion de jammer avec Jimi ?

NS : Non, nous n’avons jamais joué ensemble. C’est marrant, nous n’avons jamais vraiment joué avec d’autres musiciens. Nous n’avons jamais dilué ce que nous avions. Qu’importe si c’est bien, mauvais ou je ne sais quoi, cela ne s’est jamais fait. En fait, un peu après la séparation, nous avons joué sur des album d’autres groupes, mais pendant, je ne l’ai jamais fait. Je l’ai fait pour quelques uns de mes amis, mais pour personne disposant d’un statut de célébrité nationale ou internationale.

NHOR : Il a été remarqué en début d’année qu’Alice avait annoncé qu’il était plutôt séduit par l’idée d’être désigner pour figurer au Rock And Roll Hall Of Fame. Penses-tu qu’Alice le pense vraiment et es-tu d’accord avec ses propos lorsqu’il dit que c’est plus un honneur de ne pas y figurer plutôt que d’y être réellement ?

NS : Et bien, je suis un peu au courrant de la politique du Hall, donc je ne serais pas vraiment objectif si je devais dire quoique ce soit à ce sujet. Je pense que quoiqu’il en pense, c’est son point de vue et son opinion. J’aimerais y figurer, mais la façon dont je vois la chose, c’est que le vrai groupe Alice Cooper emmerdait les gens à l’époque, et apparemment nous continuons à le faire. Lorsque tu penses aux choses que nous avons initiées alors... il y a un courant entier de musique qui n’existait pas avant nous. Tous, en passant de Kiss à Marilyn Manson. Tous les groupes appartenant à ces courants étaient d’une manière ou d’une autre inspirés par Alice Cooper. Je lis, et j’entends des remarques de gens qui au cours des années et encore de nos jours déclarent qu’ils n’auraient pas joué d’un instrument si ce n’était pas à cause de nous.

Steve Vai, le premier album qu’il n’a jamais appris du début à la fin était « Love It To Death ». De nombreux grands musiciens, mais aussi la totalité de cette vague musicale, le Shock Rock, ou peu importe comment tu l’appelles, cela a été initié par nous. Et le fait de totalement ignorer cela, et que cela perdure depuis tant d’année me surprend simplement, c’est tout. Je retourne la question en disant que si nous étions désignés, quel en serait l’intérêt de toute façon ? Je l’interprète par le fait que malgré toutes ces années nous dérangeons toujours. Quelque part, quelqu’un a un problème avec nous. Mais tu sais quoi ? Lorsque nous étions avec Warner Brothers, ils étaient prêts à annuler notre contrat après chacun de nos albums. Nous devions renégocier après chacun d’entre eux. Ils continuaient à penser que nous avions de la chance. Les seuls qui croyaient en nous étaient nous même et Shep Gordon, notre manager. C’était cela, et nos fans. Nous avions du fournir une démo pour « Love It To Death ». C’était un combat de tous les jours et une vraie bataille pour nous. Donc le fait qu’il y ait quelque part, quelqu’un qui ne nous aime pas, cela ne me déplait pas (rires!).

NHOR : Et bien, regardons les choses comme elles sont Neal, l’Alice Cooper Band n’a jamais été le « chouchou » de Rolling Stone Magazine, ce qui semble être un critère pour être présenté…

NS : Je l’ai toujours dit, le magazine ne s’appelle pas « Alice Cooper », il s’appelle « Rolling Stone ». Et sans oublier ce que tu viens de dire, je ne vais pas m’étendre plus sur le sujet, mais nous parlons là de toute la région de San Francisco. Cela doit avoir une influence avec ce qui ce passe avec le Hall. C’est purement politique, et je n’ai rien contre les Talking Heads, mais lorsque j’ai appris qu’ils y avaient été introduits, je me suis dit “ tu dois réver ”. Je sais qu’ils ont fait quelques hits, mais je serais incapable d’en citer un. L’album « Greatest Hits » d’Alice Cooper est réellement un album des meilleurs morceaux. Combien d’albums ont-ils vendu ? Je n’en sais rien.

Je pense qu’il devrait créer un Shock And Roll Hall Of Fame. Le Hall Of Fames est cool, j’y suis allé, et il y a de chouettes trucs. La majorité des gens qui y figure le mérite sûrement et c’est cool pour les fans. Et l’autre question est, si cela se faisait, y feront-ils figurer uniquement Alice ou l’ensemble du groupe ? Cela serait vraiment la plus grosse claque pour nous, si ils y faisaient figurer Alice uniquement. Vraiment, il y a quelques personnes avec lesquelles je me suis entretenu au Hall de New York, et ils m’ont dit : “ Crois moi, tout le monde sait que le groupe originel était LE groupe ”.

NHOR : Penses-tu qu’Alice accepterait vraiment une introduction sans que le reste du groupe originel ne soit proposé ?

NS : Cela ne lui a posé aucun problème pour accepter l’étoile « Alice Cooper » sur Hollywood Boulevard, non ? Il avait vraiment les boules de me dire : “ j’ai vraiment pensé à vous les gars ”. Tu as pensé à nous ? Attends... Nous avions l’habitude de descendre et remonter cette avenue en crevant de faim tous les jours, chaque jour, en se disant qu’un beau jour nous aurions notre nom ici, et il y est, mais pour toi seul. C’est horriblement sympa que tu ais pensé à nous. Je trouve que c’est super qu’il y soit, mais des fois c’est mieux de ne rien dire plutôt que de dire quelque chose d’aussi stupide. Ce groupe a vue le jour grâce au sang, à la sueur et aux larmes de cinq personnes. Chacun d’entre eux mérite 100% des honneurs, pas juste un qui s’en octroie 500%. C’est la raison pour laquelle Dennis est en train d’écrire un livre et que j’en écris un aussi. C’est juste une documentation factuelle de ce que nous avons vécu.

NHOR : Où en es-tu dans l’écriture de ton livre ?

NS : J’en suis arrivé au moment où « Pretties For You » est juste prêt pour sa sortie. C’est le douzième chapitre. Donc, ce sera plutôt un livre assez long. Il parle un peut de l’histoire de ma famille et de mon enfance. J’ai commencé à jouer de la batterie à l’école élémentaire. C’est plein de choses qui me sont arrivées avant cela musicalement parlant, durant l’époque où j’étais à la High School, avant que je ne fréquente les gars au College. Je dois dire qu’après avoir mis de coté ce dont nous venons de parler, Alice est extraordinaire pour les paroles. Lorsque j’ai écrit les paroles pour mon nouvel album « Sexual Saviour », j’avais en filigrane les choses qu’Alice avait fait. Dennis aussi est un très bon parolier, mais j’ai du passer par beaucoup, beaucoup de ré-écritures avant d’en terminer avec quelque chose qui me satisfaisait.

NHOR : Il y a quelques années, « Good To See You Again Alice Cooper » a finalement été édité en DVD. Y a-t-il d’autres DVD du groupe originel en cours de réalisation à ta connaissance qui pourraient voir le jour dans le futur ?

NS : Les choses qui sont sur YouTube, « The Old Grey Whistle Test », quelques concerts à Détroit… Il y a des choses qui existent et qui sont disponibles là, mais c’est extraordinaire le peu de choses qu’il y ait en tout et pour tout sur le groupe. Je n’en connais pas la raison, à part de l’époque de « School’s Out » et « Billion Dollar Babies », où nous avions assez d’argent pour faire notre propre film d’un de nos concerts, mais jusque là, personne ne s’intéressait vraiment à nous filmer. Ce qui est plutôt marrant, à l’exception d’apparitions dans des shows télévisés. Nous étions le groupe le plus théâtral au monde, et malgré cela, nous n’avons pas été filmé tant que cela. Il n’y a rien d’autre à ma connaissance.

Je viens récemment d’en voir un nouveau sur YouTube, un où l’on joue en Europe « The Ballad Of Dwight Frye », là où Alice éventre un oreiller de plumes dans le studio… Je suis sûr qu’ils ont apprécié (rires!). Mais c’était bien, et je ne savais même pas que cet enregistrement existait. Mais là encore, c’était en studio, ce n’était pas un extrait live, mais c’était tout de même cool à regarder. Mais le long métrage « Good To See You Again Alice Cooper » est le seul film de concert que nous avons en entier.

NHOR : Il y a des années que l’on entend parler que les albums originels de Cooper seraient remastérisés et réédités. Mas jusqu’à maintenant, il n’y a eu que « Billion Dollar Babies » qui a été réédité il y a quelques années, et maintenant « Muscle Of Love ». As-tu une idée du pourquoi Warner Music ou Rhino n’ont pas réédité les autres ? C’est quelque chose qui aurait du être fait depuis longtemps…

NS : J’aimerais les voir tous remastérisés, mais je n’ai personnellement eu aucun écho à ce sujet. Je n’ai vraiment aucune idée du pourquoi ils n’ont pas été réédités, j’attends juste, comme toi. Mais je suis sûr qu’ils sonneraient bien.

NHOR : Et au sujet de l’album des Billion Dollar Babies « Battleaxe » dans lequel tu figures avec Michael et Dennis aux cotés de Mike Marconi et Bob Dolin… Il n’a jamais été édité en bonne qualité sur CD, ce serait bien de voir cet album finalement édité, peut-être à partir des enregistrements masters originaux…

NS : Les enregistrements masters existent, mais le problème est que la personne qui détient actuellement les droits d’édition pour l’album demande beaucoup trop d’argent pour les éditer en CD de manière légale. Donc cela pourra ou ne pourra jamais se faire. Toutes les copies qui sont sorties jusqu’à maintenant sont des bootlegs.

NHOR : Je sais que tu suis les carrières solo des autres membres encore en vie. Que devient Michael ? Lorsque je l’ai interviewé il y a quelques années, il m’a joué quelques morceaux incroyables et qui plairaient bien aux fans du groupe originel. T’as-t-il parlé de sortir quelques unes de ces chansons ?

NS : Lorsque que nous étions en Arizona avant de faire le concert avec Alice, quand Dennis, Mike et moi nous sommes retrouvés, nous avons travaillé sur quelques uns de ses compositions durant la semaine passé sur place. Et je dois t’avouer que c’était fantastique. Encore une fois, la véritable question est : pouvons nous réellement pousser cela plus loin ? Tout ce que je sais, c’est que Michael doit être en en train de travailler en studio et d’écrire de la musique. Crois moi, c’est très différent. Dennis écrit, j’écris, Alice écrit et Mike écrit, mais ce n’est jamais comme si nous étions tous ensemble. C’est cela l’alchimie, et elle existe encore.

J’ai écrit des chansons avec d’autres guitaristes, mais quand Mike et moi s’asseyons et composons, c’est incroyable. Cela marche encore, et l’alchimie opère toujours. Les chansons sont géniales. Michael est un compositeur talentueux. Il est là à chaque fois que quelque chose prend forme. Michael était de loin le meilleur compositeur d’entre nous. Dennis a fait de bonnes choses, mais si Michael écrivait dix chansons, cela donnait dix bonnes chansons. Si Dennis ou moi écrivions 10 chansons, il y aurait peut-être une ou deux bonnes chansons. C’est la raison pour laquelle Michael était le principal compositeur (rires!).
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Message par Halo Of Flies Jeu 23 Oct - 22:16

NHOR : Qu’en est-il de Bouchard, Dunaway and Smith ? Prévoyez-vous encore de sortir un autre album ? Je sais que la dernière fois que nous en avions discuté, tu avais des titres déjà couchés sur le papier…

NS : Quand nous avons commencé à écrire notre deuxième album studio, nous ne l’avons pas fait de la même manière que la première fois. Je n’en étais pas très satisfait, parce que nous avons écrit le premier album ensemble, on jammait sur des morceaux et on les enregistrait. Nous avions assez d’inspiration pour faire deux albums au lieu d’un et nous avions juste pris le meilleur et créé les chansons à partir de cela. Ce n’est pas comme cela que cela c’est passé pour le deuxième album, et cela ne me plaisait pas trop. Ensuite Dennis commenca à travailler sur un album solo, j’ai fait le mien, et je crois que Joe aussi. Je pense que s’en était probablement terminé pour penser à un nouveau projet.

NHOR : Et pour Cinematik ?

NS : En fait, le bassite de Cinematik, Peter Catucci, alias « Peter The Cat », a joué de la basse sur des morceaux de Killsmith. Il a participé également à l’enregistrement. Il était l’ingénieur du son pour cet album. A l’heure actuelle, j’ai déjà écrit cinq ou six chansons pour le nouveau CD, le nouveau Killsmith. C’est ce que je fait actuellement. J’ai pris beaucoup de plaisir avec Cinematik, pour les deux CDs. Mais je pense que si j’ai la chance de retourner en studio, je le ferai juste pour Killsmith à présent.

NHOR : Avec le recul, jusqu’à maintenant dans ta carrière, quel a été ton plus grand plaisir musicalement parlant ?

NS : Franchement, le fait de perdurer. Je pense que mon plus grand plaisir n’était pas vraiment un plaisir, mais c'était de constater qu’alors que nous faisions notre troisième album « Love It To Death », nous avons enfin été reconnu. Ce n’était pas notre premier ou notre second, mais notre troisième album, donc nous étions un peu lassés à ce moment. Les gens diront : “ Vous avez eu si rapidement du succès ”, et je dirais : “ c’est des conneries ”. Nous avons commencé à enregistrer en 1968, et ce n’est qu’en 1972 avec « Love It To Death » que nous avons commencé à avoir de la reconnaissance, ce qui fait quatre ans. Quand tu as l’age de la vingtaine, quatre ans, c’est long. Cela ne m’a pas surpris d’avoir du succès et les albums sont devenus albums d’or et de platine. Cela peut sembler étrange de dire cela, mais nous étions vraiment déterminés. Une fois que nous avons trouvé notre public et que l’alignement des planètes était parfait, c’était appréciable. Tout ce que tu peux faire c’est prévoir et espérer.

Mais la chose que nous n’avions pas prévu, c’est qu’en 1973, « Billion Dollar Babies » serait n°1 simultanément dans les magazines Cashbox, Record World et Billboard. Nous étions le groupe n°1 au monde durant le mois d’avril 1973. Cela me donne encore la chaire de poule quand j’y repense. C’est quelque chose que jamais je n’aurais imaginé, ni même pensé possible. Etre n°1 en même temps dans les trois magazines… Cela arrive si rarement. Même pour les plus grands groupes, cela pourrait arriver de l’être un mois dans l’un, puis dans l’autre, mais pour y être dans les trois le même mois, c’est très, très étrange. C’était la seule chose qui m’a en quelque sorte surpris. C’était juste phénoménal. Le temps passe et je trouve cela chaque fois plus extraordinaire.

NHOR : As-tu l’impression que c’était comme si le public devait vous rattraper ? Que peut-être vous étiez simplement en avance sur votre époque ?

NS : Je pense que cela a un rapport avec le fait de classer un groupe dans une catégorie. Ils ne savaient tout simplement pas quoi faire avec nous. Principalement parce que nous faisions peur à tellement de gens. Ils prenaient cela au sérieux, et nous ne donnions aucun indice sur le fait que nous étions sérieux ou non. C’est pourquoi je pense que toute cette mascarade de dingue dans le film « Good To See You Again, Alice Cooper » nous a cassé l’image que nous avions en faisant cela. Je pense que quiconque commence quelque chose de nouveau est perçu comme quelqu’un qui est en avance sur son temps, parce que personne d’autre ne l’a jamais fait. Le fait que des années plus tard, les gens écoutent toujours la musique avec joie est l’autre chose qui me surprends. J’aime notre musique, mais le fait qu’elle trouve de nouveau fans chaque année, c’est… Je veux dire, je m’en fiche, Mike Dennis, Alice ou moi, nous sortons de nouveaux CDs, mais ils ne se vendent pas aussi bien que ceux qu’on fait le groupe originels. Pour être sincère, nous touchons toujours des royalties, et c’est comme si nous avions un nouvel album sur le marché chaque année. C’est bien. Encore une fois, il y a une autre chose qui dans un sens me surprends, c’est que les gens écoute encore aussi souvent notre musique.

NHOR : Simplement, cela montre aussi que c’est la qualité de la musique qui a sans aucun doute résisté à l'épreuve du temps…

NS : Il y a des tas de parents qui ne seraient probablement pas d’accord avec toi (rires!). La musique a sans aucun doute perdurée d’elle-même, même si le coté théâtral n’est plus là. Cela a toujours été la question : « Est-ce que la musique perdurerait si le coté théâtral n’était plus là ? ». Apparemment oui, ce qui est une autre bonne preuve des talents de compositeur de Michael et de chacun dans le groupe.

NHOR : Il semblerait que, plus le temps passe, plus cela prend de l'envergure...

NS : C'est vrai, et aussi comme internet se répend, on peut y voir de plus en plus de film; ils postent également notre musique sur de plus en plus de sites.

NHOR : Quel est ton avis sur l'état de l'industrie musicale de nos jours? Elle est plutôt méconnaissable par rapport à l'époque où à vu le jour le groupe Alice Cooper, et, à plus d'un égard, les labels de musiques tratitionels semblent être à l'agonie...

NS : Je ne sais pas... Même lorsque quelqu'un parle de reformer le groupe originel et de sortir un nouvel album... Une fois, un gros producteur m'a confié que même si Led Zeppelin se reformait pour faire un nouvel album, il ne serait jmais plus disque d'or. Les Stones n'en ont plus. Tout n'est que tournées de nos jours. Les groupes naissent et disparaissent de manière incroyablement rapide et aucun ne reste dans les mémoires. C'est la seule chose que j'ai remarquée plus que d'autres. Je sais qu'il y a différents styles de musique, c'est chouette et c'est une bonne chose et cela le sera toujours. Bien que je n'aime pas le Rap, j'ai voulu faire un peu l'idiot avec ce style sur « Human Evolution » sur le nouveau CD, mais le faire de la manière que je voulais. Je ne le joue pas comme un morceau de Rap traditionnel.

NHOR : Et bien, tu n'est pas de South Central, ni du Bronx...

NS : C'est vrai. Je pense simplement qu'a voir comment l'aspect de ce commerce évolue, mon opinion personnelle c'est que les labels de disques sont biens à la train derrière l'envolée de la technologie. Je le comprends, étant moi-même détenteur de nombreuses musiques mises sur le marché, combien c'est important pour un créateur d'être rémunérer pour son travail. Que ce soit pour Mozart, Benny Goodman, Elvis presley ou leurs descendants, quiconque crée de la musique devrait à jamais posséder son oeuvre. Les compagnies de disques n'ont pas su répondre à cela et vendent encore des disques. Puis tout à coup, tu peux télécharger ces musiques gratuitement, c'est un dilemme, sans aucun doute. Et je n'ai certainement pas la réponse à cela. Je ne sais pas ce qu'ils comptent faire. Ils essayent, mais cela évolue et change, dans le sens du marché.

Le CD est quasiment morts maintenant. Tout le monde télécharge sa musique. J'aime toujours les énormes pochettes des vinyls. C'est pourquoi j'ai fait un booklet de 16 pages pour mon nouveau CD. J'aime ce type de visuel. J'apprécie toujours la musique visuellement. Je ne me contente pas d'écouter une chanson, la chanson passe et c'est tout. Je visualise quelquechose, que ce soit l'histoire qu'elle raconte, une vidéo ou n'importe quoi d'autre. Ce n'est pas évident, et je n'ai pas la réponse. Je sais simplement que c'est une énorme pagaille. Les labels de disques disent : “ vous voulez écouter une chanson, alors vous devez payer pour cela ”. Et cela ne me choque pas, mais ils ont un gros problème entre les mains. Dans cinq ans, on entendra certainement plus parler du marché de la musique. C'est un gros marché, et lorsque tu es si gros, tu ne pense pas que les murs peuvent s'effondrer. Mais, tu sais quoi ? C'est déjà fait. Je pense qu'ils sont perplexes devant ce constat. Ils ne pensent toujours pas plus loin que le bout de leur nez, j'ai horreur de cette expression, sauf si je parle d'une femme.
Je pense qu'ils s'appuient sur de jeunes gens pour chercher à trouver une solution pour eux, mais je pense que c'est le plus gros challenge qu'il n'ont jamais eu à relevé pour la survie des compagnie de disques. Ils ont tous un large éventail de musique Classic qu'ils peuvent vendre, que ce soit du Swing, du Jazz, du Rock, ou quoi que ce soit d'autre. Mais pour la nouvelle musique qui essaye de remplacer ces vieilles, le marketing traditionnel ne fonctionne plus.

NHOR : Comme tu es impliqué dans tout cela concernant la publication, en particulier avec les albums originels de Cooper, quels effets subies-tu personnellement des téléchargement illégaux ?

NS : La seule chose que je puisse affirmer, c'est que durant ces dix ou quinze dernières années, les royalties n'ont pas diminué. Ce qui est formidable. Ils continuent simplement à augmenter et augmenter. Donc, quoi qu'ils fassent avec les classiques du groupe, ils le font certainement bien. Mais j'attribue cela au fait qu'il y ait plus de vidéos sur les sites, qu'il y ait des groupes qui nous parodient, et à chaque fois que les médias les utilisent, quelqu'un paye pour cela. Je suis juste surpris qu'en 2008, des chansons que nous avons écrites au début des années 70 se vendent encore tellement. Je veux dire, Glen Buxton était quasiment à la retraite. Il vivait dans l'Iowa. Une fois, il m'a dit : “ Neal, une fois quelqu'un m'a demandé qu'est-ce que je faisais pour gagner ma vie, et je lui ai répondu que j'allais régulièrement à ma putain de boite aux lettres” (rires!). Les chèques arrivent par la poste, il va à sa boite aux lettres, prends les chèques, et c'est tout. Il a fait son boulot. Mais c'était dans l'Iowa. Je suis sûr qu'il aurait vécu très différemment à Fairfield, Connecticut. Je ne sais pas ce qu'il va se passer, mais les gars de la Warner ont pris soin de nous. Warner Brothers est une grosse compagnie, et il semble qu'elle soit encore solide.

NHOR : Y-a-t-il quelquechose d'autre que tu voudrais ajouter pour tous tes fans ?

NS : Je pense que les fans d'Alice Cooper ont toujours été vraiment super. Ils nous sont fidèles depuis tellement de temps. Je sais qu'il y a des gens qui ont été très critiques envers le groupe, et certains le sont toujours, étant donné que nous ne sommes toujours pas au Rock'n'Roll Hall of Fame. Mais comme je l'ai dit, cela ne me dérrange pas. Si on emmerde encore quelques personnes, ils peuvent aller se faire voir. Mais vue le nombre de fans, on leur doit tout. Je pense que trop peux d'artistes ou de musiciens le disent. Parce que sans eux, on pourrait être serveur dans une station service. Ce qui, de nos jours, pourrait nous rapporter beaucoup d'argent (rires!). Donc, nous devons la moindre chose à nos fans. Ils nous ont supporté tout au long de ces années, et c'est juste formidable.

Je reçois chaque jour des tas d'emails des quatre coins du monde. Une des choses qu'Alice a perdu en choisissant sa carrière solo était que nous avions, et avons toujours, beaucoup de musiciens qui ont suivi le groupe. Dans le magazine Circus, Dennis et moi étions toujours dans le Top 5 dans le Reader's Poll du début des années 70, dans la section rythmique, celle des batteurs ou celle des bassistes. Je pense qu'à plusieurs reprises j'ai été n°1 avec Ginger Baker. Il y avaient des fans qui ont remarqué ce qui se passait avec le groupe et ont permis d'y contribuer. Tous cela c'était grâce à eux. Ils l'ont découvert, l'ont aimé et nous les avons touché. Même si j'ai des cotés rudes, je leur en serait toujours reconnaissant, et j'apprécie sincèrement d'où est venu notre notoriété.


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Message par Halo Of Flies Mar 28 Oct - 23:15

Lorsque l’on parle des batteurs rock de l’époque Classic Rock, ou quelconque époque s’y rapportant, Neal Smith est une vraie légende. Ses performances sur les sept premiers albums (huit si l’on compte l’album « Greatest Hits ») du Alice Cooper Group, qui comptait, aux cotés de Smith, Alice Cooper au chant, Michael Bruce et Glen Buxton aux guitares et Dennis Dunaway à la basse, se classent parmi les plus talentueux jeux de batterie qui n’aient jamais été enregistrés. C’est le jeu de Smith qui propulsa les classiques comme « Halo Of Flies », « School’s Out », « Billion Dollar Babies », « No More Mr Nice Guy », « I’m Eighteen », … On peut dire sans se tromper que sans ses contributions, le paysage de la scène du Hard Rock de la première moitié des années 70 n’aurait été si vastement diversifié. Smith a également enregistré avec Buck Dharma des Blue Öyster Cult (Flat Out, 1982), Les Plasmatics (Beyond The Valley of 1984, 1984) et Deadringer (Electrocution Of The Heart, 1989).

Restant toujours actif depuis, Smith enregistra aussi deux albums avec Bouchard, Dunaway and Smith, qui ont permis de le voir réuni avec son partenaire fondateur de Cooper, le bassiste Dennis Dunaway et l’ex-bassiste de Blue Öyster Cult, Joe Bouchard, à la guitare. En 1999, il sortit l’album solo réussit « Platinum God » que l’on croyait perdu depuis longtemps, à l’origine enregistré en 1975. Il sortit également deux album sous le nom de groupe Cinematik, avec le guitariste Robert Mitchell et le bassiste Peter Catucci, sur lesquels ont voit le batteur explorer un monde sonore de rythmes.

Smith est maintenant de retour avec avec le premier albulm de KillSmith, « Sexual Savior », une sombre, pure et dure collection de chansons enregistrées au long d'une période de quatre ans, qui nous montre ce talentueux musicien repousser de nouveau les frontières. Décrit comme un mélange de Punk et de Hard Rock de garage band, avec des guitares affutées, parfois plutôt empruntées à un feeling industrielle, c'est un cris profond en comparaison au Hard Rock relativement mélodique d'Alice Cooper destiné aux radios. Evitant l'univers sans risque du Classic Rock, cela montre clairement que même plus de trente ans après la dissolution du groupe originel, il reste encore fidèle aux codes du vieux public adepte de sensations et en décalage avec son style de vie confortable.



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Message par The Shadow Muse Lun 29 Déc - 23:56

L'article est, encore une fois d'une grande qualité. Je le valide. Merci à toi.
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